APPEL A CONTRIBUTIONS

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Médiateurs et médiatrices globalisé.e.s : enjeux économiques, politiques, identitaires

Ce dossier s’attache aux circulations et transactions d’acteurs de changements sociaux au cœur des enjeux contemporains de la globalisation. Évoluant entre les marges et les centres, ces personnalités d’influence gravitent dans une plura lité de champs sociaux où elles se font l’écho d’injonctions morales ou norma tives plus ou moins impératives, générant des tensions politiques et idéologiques parfois vives. Influenceurs sur Internet, icônes de la mode ou de la chanson, porte paroles des luttes sociales, personnages religieux, artistiques, politiques ou encore scientifiques de renom : dotés de certaines formes de charisme ou d’autorité, ils bousculent les schémas établis, imposent de nouveaux langages, tissent des liens entre des acteurs économiques et moraux divers, et participent à des processus de coconstruction d’identités collectives, sociales, culturelles, professionnelles ou cognitives. Certains scientifiques se muent en passeurs pro mouvant leurs manières de faire de la recherche au sein de la communauté internationale ; dans le domaine religieux, des figures marquantes émergent, prédicateurs vedettes ou chefs spirituels, pour qui la ressource de pouvoir se réfère prioritairement à la foi comme étalon de légitimité. Par ailleurs, le champ artistique (musique, cinéma, théâtre, littérature, etc.) regorge de figures dont les influences, en contexte globalisé, induisent des crispations normatives, tout en motivant des dynamiques transformationnelles. Ces acteurs, nouveaux médiateurs et médiatrices dans un monde globalisé, sont en mesure, lorsque les conditions sont réunies, d’investir de nouvelles fonctions protestataires et tribuniciennes. À la différence des luttes sociales organisant sous forme horizontale leurs revendications et leurs conflits, ces nouvelles figures médiatrices s’articulent autour du racisme, du féminisme, de l’écologie, du capitalisme, etc., de manière indi viduelle. À simple titre d’exemple, nous pensons à des figures militantes comme Assa Traoré, Adèle Haenel, Amanda Mitrovitch, Malala Yousafzai, Éric Zemmour, Dieudonné M’bala M’bala, Tariq Ramadan, Pierre Rabhi, José Adolfo, Park Jae Sang, etc. Ces médiateurs et médiatrices qui génèrent souvent des phénomènes d’adhésions collectives contribuant à transformer les rapports de pouvoir, peuvent être inconnus du grand public, en dehors de leur champ de prédilection, mais aussi être dénués d’une véritable assise sociale ou même rejeter leurs fonctions de leadership, leur notoriété étant alors construite artificiellement par certains médias. Internet est l’un des espaces clés d’émergence et de construction de ces figures et du déploiement des débats les concernant, dans le contexte de la reconfiguration des relations spatiales par le numérique, permettant un agir commun.Au niveau méthodologique, nous accordons une importance aux articles qui rendent compte d’une démarche réflexive et reposent sur des matériaux de terrain. Sur ces bases, nous proposons trois angles d’analyse : –Questionner les trajectoires, raisons d’agir et subjectivités des acteurs pour identifier les chemins qui mènent à leur engagement, et saisir la manière dont les ruptures biographiques et les compétences qu’ils ont acquises façonnent leurs pratiques, leurs représentations et leurs discours. En cen trant l’analyse autour de ces individus, nous nous proposons de nous inter roger sur l’esprit entrepreneurial qu’ils développent dans leurs stratégies de négociation, pour participer aux sphères du pouvoir et provoquer le changement social. En tirant un certain profit des circulations du capital à des fins individuelles et/ou collectives, comment contribuent ils à décon struire, consolider, contester ou à détourner certaines normes globalisées, à travers des dynamiques sociales plurielles et contradictoires ? –Questionner les changements sociaux que donnent à penser ces figures d’influence : quelle part jouent la performance et la mise en scène dans les modes de réception du politique que portent ces individus ? Dans quelle mesure donnent ils accès à une réappropriation sensible et incarnée du politique ? Comment cette personnification concoure t elle à réduire ces changements sociaux à des phénomènes identitaires, au risque d’occulter les enjeux de domination politique ? Et comment ces figures d’influence génèrent elles des espoirs qui s’imposent à travers certains consensus moraux ou à travers des passions empêchant le débat critique sur les dyna miques sociales dont elles se font les représentantes ? A contrario, dans quels cas contribuent‐elles à rendre visible l’intolérable ?

Questionner les allégeances partisanes et les rapports aux institutions poli tiques. Il s’agit de mettre au jour les liens de ces nouveaux médiateurs et médiatrices avec l’univers politique et la nature de leurs engagements dans des actions concrètes capables de peser sur lui. Cela nécessitera d’éclai rer les relations entre les différents réseaux en compétition et les liens de loyauté à l’œuvre. Cet axe intègre l’analyse des formes de lobbying voire de diplomatie qui se jouent aux plans local, national et transnational ainsi que le capital symbolique dont disposent ces médiateurs grâce à leur inser tion dans un vaste réseau interconnecté.

Modalités de soumission

Les propositions d’articles comprendront un titre, un résumé entre 2 500 et 4 000 signes, et 5 mots clefs.

Elles mentionneront les noms et prénoms des auteurs, leur statut et organisme de rattachement, ainsi que leur adresse électronique.

Elles seront adressées aux deux coordinatrices du dossier et à la revue

Fatiha Kaoues : fatiha.kaoues@cnrs.fr

Kassia Aleksic : kassiaaleksic@gmail.com

Journal des anthropologues : afa@msh paris.fr

Calendrier

Date limite d’envoi des propositions d’article : 15 novembre 2020

Réponse aux propositions d’article : 15 décembre 2020

Rendu des articles : février 2021

Rendu des articles retravaillés : juin 2021

Parution : novembre 2021

 

Journal des anthropologues
Edifices remarquables et espaces ordinaires aux XXe et XXIe siècle.
Dialogue entre architecture et anthropologie

Dossier proposé par Catherine Deschamps et Bruno Proth

En 1969, paraissait le livre de l’architecte Amos Rapoport, House, Form and Culture ; Pour une anthropologie de la maison dans sa traduction française. Il s’inspirait de ses propres observations et de rencontres avec des anthropologues. Son attention se portait davantage sur les architectures vernaculaires que sur les architectures dites savantes, modernes ou contemporaines. Depuis lors, l’anthropologie de l’architecture, et notamment des architectures les plus récentes, est restée balbutiante. En France, le nom de Marion Ségaud revient avec trop de constance pour ne pas signifier sa solitude. La sociologie a été un peu plus diserte, avec parfois pour effet pervers de jeter l’opprobre sur les professionnels de l’espace et leurs réalisations : la critique des « grands
ensembles », où les architectes ont souvent tenu le rôle de bouc émissaire, a entaché les idées du mouvement moderne. Que la sociologie des professions, plutôt qu’un autre champ de la discipline, s’empare également du sujet, et le récepteur peut encore y voir le signe que l’architecte se fait démiurge. Parallèlement, des stars construisent des édifices dits remarquables, écrasant par leur médiatisation la majorité des petits gestes architecturaux, les tentatives pour construire des logements plus spacieux, etc.

Pour ce dossier, c’est la matérialité de la production architecturale qui nous intéresse, en amont les dimensions projectuelles qui conduisent à cette matérialité, pour comprendre ce qu’elle fait au social ou ce que le social lui fait. Les représentations que les architectes se font de la sociologie ou de l’anthropologie seront aussi interrogées, ainsi que l’influence des sciences sociales sur leurs édifices. Bien sûr, il ne s’agit pas de réduire l’architecture à des bâtiments isolés les uns des autres ni d’oublier ce que ces bâtiments créent en creux d’espaces publics : différentes échelles d’appréhension et de matérialité sont envisageables. Il s’agit par contre d’affirmer une attention aux murs concrets, vus du dedans ou vus du dehors, abordés ex nihilo ou abordés in extenso. Dès lors, l’espace gagne une épaisseur et ce sont notamment les raisons de la production contemporaine de cet espace-là dans ses liens avec l’anthropologie qui nécessite de mener l’enquête.

Ce dossier, en souhaitant sortir l’anthropologie de son silence sur les architectures des XXe et XXI siècles, vise un triple objectif :

1) favoriser une lecture anthropologique sereine des normes et des représentations qui influent sur les conceptions architecturales contemporaines ;
2) saisir les rapports ou les écarts entre les espaces pensés et les espaces vécus ;
3) comprendre comment des architectes manipulent des données d’ordre anthropologique.

Ces trois objectifs déterminent trois axes possibles pour les propositions d’article, qui peuvent se décliner comme suit :

1) Normes et représentations : questionnement des reconversions patrimoniales ; de la notion de durabilité ; de la prise en compte croissante du « paysage » ; des influences des arts et des techniques sur les productions ; de l’engouement pour l’architecture dite d’urgence ; des préceptes et concepts qui président la fabrique des espaces publics ; du rapport entre architecture remarquable et architecture ordinaire ; des incidences des cultures locales ou globales sur les productions ; etc.
2) Espaces pensés et espaces vécus : questionnement des espaces tels que les pensent les maîtres d’ouvrage, les maîtres d’oeuvre et les différents acteurs qui gravitent autour du bâtiment ou du quartier ; des écarts entre les enjeux projectuels et les réalités d’usages après livraison ; des facteurs
d’appropriation individuelle ou collective ; des tensions entre architecture savante et vécus profanes de l’espace ; des écarts entre architectures médiatisées, architectures rêvées, architectures réalisées, architectures vendues et vécus de l’architecture ; etc.
3) L’anthropologie dans l’architecture : questionnement des niveaux où intervient la pensée anthropologique dans la conception ; des possibilités, difficultés ou rejet des dialogues entre anthropologie et architecture ; des inventions de formes et des transformations d’usages ; de ce qu’ont
fait les cuisines ouvertes ou les open space ; etc.

Sont attendus des articles (45 000 caractères maximum), en français ou en anglais, émanant aussi bien d’architectes que d’anthropologues ou de sociologues. Ils pourront contenir des développements théoriques, se fonder sur des terrains, des édifices ou des espaces publics précis, ou prendre la forme d’entretiens. Les résumés des propositions (5000 signes) sont à adresser par mail en format wordavant le 1e septembre 2012 à Catherine Deschamps (cathdes@club-internet.fr) et Bruno Proth (bprothiste@free.fr), avec copie à la rédaction du Journal des anthropologues (jda@revues.org).

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Journal des anthropologues
Anthropologie et eau(x)

Numéro thématique du Journal des Anthropologues coordonné par Barbara CASCIARRI (Université Paris 8) et Mauro VAN AKEN (Université de Milan Bicocca, Italie)

Sans évoquer son caractère évident de base essentielle de la vie, l’eau constitue l’une des ressources les plus imbriquées dans les rapports sociaux, un aspect qui découle de sa capacité d’établir des connexions entre plusieurs domaines du social : le rapport homme/nature, le milieu, les modes d’organisation du territoire, les institutions, les relations de pouvoir, les perceptions culturelles, les systèmes de valeurs et les identités. Etudier l’eau signifie ainsi appréhender les réseaux sociaux, économiques, politiques, culturels ainsi que les divers types de liens et les formes de dépendance, exclusion, solidarité ou conflit, qui se nouent autour de l’accès à ce bien commun.
Le fort potentiel relationnel de l’eau, couplé à sa « vocation » interdisciplinaire et comparative, renforcé par son statut d’enjeu crucial et stratégique des dynamiques au cœur des processus de globalisation, tous ces éléments en font un objet privilégié de la réflexion et de la production des connaissances en anthropologie. Pourtant, malgré la présence diffusée de volets consacrés à certains aspects de la gestion de l’eau auprès des sociétés humaines étudiées par les anthropologues (généralement insérés dans un simple souci de complétude de la description ethnographique), les anthropologues semblent avoir pendant longtemps sous-estimé cet objet de recherche. Le plus souvent, l’analyse de ce dernier a été principalement déléguée à d’autres disciplines (sciences naturelles, sciences politiques, géographie, études urbains ou de développement, histoire de l’antiquité). En même temps, lorsque l’anthropologie s’est penchée sur les questions de l’eau, elle l’a fait plus spécifiquement par la perspective d’études sur le symbolisme, en négligeant l’imbrication sociale de l’eau, ses pratiques quotidiennes, sa « vie » au sein des systèmes productifs, ses usages domestiques dans des contextes délocalisés – et cela davantage dans des cas où notre modernisation de l’eau se trouve face à d’autres systèmes environnementaux et de valeurs. Il en résulte que la contribution de l’anthropologie aux « études sur l’eau » s’est trouvée reléguée alternativement dans les deux extrêmes d’une approche « folklorisant », axé sur mythes, cosmologies, croyances, ou d’une tendance à l’usage instrumental de la discipline dans les projets à visée appliquée.
Ce numéro du Journal des Anthropologues entend consacrer un espace de réflexion particulier aux liens multiples que la recherche en sciences sociales, notamment en anthropologie, peut décrypter « derrière » l’eau et « à partir » de l’eau en tant que « médiateur » relationnel, lorsqu’elle en fait un objet central dans sa pratique ethnographique, dans sa réflexion globale sur les dynamiques sociales, dans l’insertion dans des débats théoriques plus larges. L’objectif est aussi de saisir l’eau en tant que « sujet » (d’activité, d’histoire, de changement) à part entière, une approche qui permet de dépasser la dichotomie nature/culture, société (comme élément qui agit et gère) / eau (comme élément qui subit et est géré). Sujet actif des relations humaines, avec lequel les cultures se sont confrontées en exprimant leur créativité, ce n’est que l’optique déformée du paradigme moderniste à faire de l’eau un objet passif et muet, une « ressource » ou une marchandise simplement inscrite dans la société et gérée par celle-ci. Les anthropologues qui axent leurs recherches de terrain à partir de l’eau et des liens qu’elle établit dans les dynamiques complexes du monde contemporain, sont ici sollicités à susciter un débat commun sur des axes transversaux de lecture du rapport entre ces sociétés et l’eau. L’eau est aujourd’hui plus que jamais au coeur des agendas politiques et des nouvelles formes de capitalisme et d’appropriation de la nature, en raison des phénomènes de rareté, privatisation et marchandisation, « crises » environnementales, agraires et hydrauliques, collapse ou déstructuration des systèmes coopératifs, intérêts globaux des multinationales et des « hydro-craties », ce qui mène
les « eaux locales » à devenir une affaire globale et les systèmes locaux d’usage de l’eau à disparaître ou rentrer en conflit avec des pratiques exogènes. Au-delà de l’apparente « naturalité » de l’eau, bien d’autres dynamiques se cachent derrière la gestion hydraulique, qu’une analyse anthropologique des contextes locaux peut aider à faire émerger, en soulignant ce que la traduction par H20 de l’eau implique dans les processus de modernisation.

Le numéro ressemblera les contributions d’anthropologues travaillant dans divers contextes régionaux (Asie, Afrique, Amériques, Europe) et par des perspectives variées sur des questions d’eau et qui, partant de leurs expériences de terrain, soulèvent un ou plusieurs volets d’une réflexion théorique autour de l’apport de l’objet « eau » (et de sa construction) dans l’approche anthropologique au sens large ainsi que de sa relation avec d’autres disciplines.
Centralisation/décentralisation, hiérarchie/autonomie, rareté et compétition, « modernisation » et savoirs locaux, marchandisation, libéralisation et systèmes de gestion « commune », interventions pour le « développement » et discours de légitimation de ce dernier, H20 et d’autres modèles socio- culturels d’utilisation de l’eau, ce sont les axes principaux (non exhaustifs) autour desquels nous souhaitons articuler les contributions à ce numéro.

Calendrier et consignes pour les auteurs

La parution est prévue pour le premier semestre 2013. Les auteurs devront envoyer avant le 30 mars 2012 le titre de leur article, avec un résumé (maximum 5000 signes) et 5 mots-clefs, et les articles complets, d’une longueur maximale de 40 000 signes, avant le 30 juin 2012.

Les articles devront :
– Présenter des matériaux d’enquête de terrain originaux et récents
– S’inscrire de manière explicite dans l’un ou plusieurs des axes de réflexion proposés
– Etablir une liaison entre les matériaux empiriques et les éléments de réflexion théorique/méthodologique de la proposition du numéro

Les envois sont à transmettre aux adresses des deux coordinateurs du numéro thématique :
Barbara Casciarri : barbara.casciarri_AT_gmail.com
Mauro van Aken : mauro.vanaken_AT_unimib.it
(Protection contre les spams, remplacer _AT_ par @)

Les auteurs pourront consulter les instructions pour la mise en forme de leur texte et les modalités de
fonctionnement éditorial de la revue sur les sites suivants :
https://www.afa.msh-paris.fr 
http://www.jda.revues.org

En dehors des articles du dossier, il est également possible d’envoyer des contributions concernant la thématique de l’eau pour les différentes rubriques de la revue (« Recherches et débats », « Anthropologies actuelles », « Echos d’ici et d’ailleurs », « Anthropologie visuelle ») : les consignes pour les textes et les adresses des responsables des rubriques peuvent être consultées sur le même site.

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Journal des anthropologues
Création et transmission en Anthropologie Visuelle.

 

Vingt ans après la première publication d’un dossier consacré à l’anthropologie visuelle, (n°47-48, 1992) le Journal des anthropologues lui consacre un nouveau chapitre  en inscrivant  le processus de création comme une approche originale de cette discipline. Par ailleurs, la transmission des connaissances tant par l’enseignement que par la diffusion de nos documents, est un des enjeux majeurs de cette discipline et nous souhaitons poser le problème récurrent de la  place de l’anthropologie visuelle dans le monde de la recherche. En effet, le regard académique porté sur ce domaine, tout en circonscrivant ses modes d’expression hors du champ politique et esthétique, ne reconnaît les matériaux filmiques, photographiques ou sonores que dans un rôle consensuel d’illustrations textuelles.
L’anthropologie visuelle, directement concernée par les multiples transformations sociales, économiques et  politiques qui affectent un grand nombre de sociétés, s’est emparée des caractéristiques plastiques offertes par les technologies numériques pour explorer de nouvelles formes de narrativités. Ces nouveaux enjeux tant méthodologiques, épistémologiques qu’esthétiques, sont en cours d’expérimentation par un grand nombre de cinéastes et d’ethnologues animés par un regard spécifique sur le monde contemporain.
Si le rapport entre l’art et l’anthropologie a été examiné depuis de nombreuses années, peu de recherche ont encore été effectuées quant à la place spécifique de la création dans la démarche de l’anthropologue lors de la collecte, de la restitution et de la publication de ses enquêtes. En considérant la création comme une méthodologie à part entière, nous posons d’emblée la question de la validation scientifique d’une démarche singulière au sein d’une discipline académique  réticente à reconnaître une valeur épistémologique tant à l’image, qu’à des expressions relevant du domaine de la création. Pourtant, les supports techniques utilisés pour enregistrer, reproduire et diffuser nos enquêtes de terrain militent en faveur d’un renouvellement du positionnement et des méthodes  de l’anthropologue cinéaste.
Nous voulons mettre à jour :  les évolutions des formes d’investigation du « réel » par le film, la diversité des regards portés sur les réalités qui se pixélisent à l’infini, les « techniques de l’objectif » pour reprendre une expression de François Niney mises en œuvre pour rendre compte de la pluralité des situations, des contextes et des questionnements dès que le chercheur en sciences humaines décide de transmettre son cheminement parmi les multiples formes de représentation qui jalonnent son parcours.
Quels sont les liens entre recherche scientifique, compétences techniques et démarche créative, qu’à l’inverse de la monographie, les publications numériques requièrent ? En effet, si nos premières traces filmiques appartenaient à l’univers de l’analogique , qui impliquait une dichotomie entre l’écrit et l’image, encourageait les analyses de type monographique et les récits aux structures linéaires, le passage sur support numérique a ouvert le champ à des entrelacements de points de vue, à des rencontres entre les graphies textuelles, iconiques, et sonores, à un questionnement évident sur les modes de récit que l’anthropologue cinéaste revendique comme expression possible de la réalité complexe du terrain et des communautés rencontrées. Les pratiques collaboratives en co-présence ou à distance, l’étude des réseaux sociaux nous incitent à réexaminer précisément tant les méthodes, que leur validation par le milieu académique et les modalités de formation offerte par les universités tant en France qu’à l’étranger.  Ces formes d’échanges, productrices de nouvelles représentations tant individuelles que collectives ont permis de développer des formes compétitives et mercantiles opposées aux formes coopératives et de dons. Par ailleurs, dans des secteurs où l’art et les connaissances scientifiques circulent, le recours au marché semble inapproprié pour certains chercheurs et incontournables pour d’autres.
La ligne éditoriale de ce numéro est résolument tournée vers les démarches innovantes où l’anthropologue et le chercheur en sciences sociales associent leur singularité aux formes d’inscription hyper médiatiques. Cette évolution de nos pratiques, tant à un niveau méthodologique qu’au niveau des communautés, des réseaux, des espaces de diffusion concernés par nos recherches, modifie sans conteste notre statut d’auteur, de chercheur, ou d’artiste. Ces orientations aboutissent à nous interroger sur les modalités de transmission, de publication et sur les causes et les conséquences du décalage entre le nombre croissant d’analyses filmiques ou hyper médiatiques à composante  ethnographique et leur diffusion encore trop restreinte.

Coordination :
Sophie Accolas et Nadine Wanono-Gauthier
Les propositions d’articles (résumés) sont à envoyer avant le 30 septembre 2011 et les   articles complets (40000 signes) avant le 30 décembre 2011.

Publication : second semestre 2012.
Contacts :
Sophie Accolas : sophieaccolas_AT_yahoo.fr
Nadine Wanono-Gauthier : wanono_AT_ivry.cnrs.fr
(Protection contre les spams, remplacer _AT_ par @)

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Journal des anthropologues
Dites le avec des fleurs !
 Objets de la nature, nature des objets

Ce numéro du journal des anthropologues est consacré à une réflexion sur la construction de l’objet de science en anthropologie dans le domaine de la « nature ». A l’heure où l’anthropologie partage les mêmes objets que d’autres disciplines et que les problématiques se complexifient dans un double processus qui intègre à la fois l’échelle globale pour saisir les flux de la globalisation tout comme l’échelle locale liée aux terrains d’enquête ethnologiques, il paraît primordial de réfléchir à nouveaux frais sur la manière dont les anthropologues construisent leurs objets.
Le terrain de la « nature » est particulièrement pertinent dans la mesure où il mobilise des disciplines parfois éloignées des sciences sociales sur des objets étudiés depuis longtemps par les sciences naturelles, l’écologie, les sciences de l’environnement, la géographie, l’ethnopharmacologie etc. Les sciences sociales s’emparent actuellement des objets de la « nature » revendiquant une certaine nouveauté dans un contexte mondial d’alertes écologiques, de réchauffement climatique et autres augmentations supposées des catastrophes naturelles.
Ce numéro voudrait réfléchir à la fois à la construction de l’objet en anthropologie dans le champ de la « nature » en situation d’interdisciplinarité, et à sa dimension épistémologique. Autrement dit, quel est l’apport de l’anthropologie dans ce champ de recherche à la croisée d’autres disciplines et pourquoi les anthropologues s’intéressent-ils à ce champ ?
Pour ce faire, nous proposons de sélectionner un objet minimal issu de la nature afin d’engager la réflexion à partir d’une échelle localisée et d’un objet identifiable : la fleur ; un objet de surcroît à la croisée du « matériel » et de « l’immatériel ». Dans un même temps, cet objet issu de la nature est lui-même le support de représentations que nous devons saisir pour construire une réflexion sur la manière dont on construit un objet au moyen d’une ethnographie portant attention aux représentations, aux idéologies, aux pratiques locales, aux flux globaux et aux enjeux politiques, le tout inscrit dans une réflexivité de l’anthropologue face à ses propres pratiques d’analyse en lien avec le contexte historique et politique.

Nous attendons que les contributions jouent le jeu de la réflexion sur la construction de l’objet à partir de cet objet « fleur » qui traverse de nombreux champ de l’anthropologie et donc de nombreux terrains.
– L’anthropologie religieuse : les fleurs sont instrumentalisées pour la médiation entre les hommes et les divinités dans des rituels, elles sont offertes aux morts pour diverses raisons, elles sont présentes dans les églises, les cimetières, les autels, dans les cultes traditionnels africains comme dans les cultes shinto japonais, etc.
– L’anthropologie économique : le marché des fleurs se développe entre fleurs coupées, fleurs en pot, pépinières, etc. Il existe aussi des marchés spécifiques de fleurs à très haute valeur marchande et symbolique comme les orchidées. Si en Europe, le marché des fleurs se caractériserait entre autres par la gestion de la sociabilité et l’amélioration d’une qualité de vie, en Afrique, les pépinières seraient les partenaires du développement durable
– L’anthropologie médicale et l’ethnopharmacologie, l’anthropologie de l’alimentation : fleurs comestibles, fleurs utilisées dans des remèdes, des médicaments, enjeux symboliques et économiques autour des savoirs « traditionnels » sur les fleurs,  etc.
– L’anthropologie urbaine : la fleur devient de plus en plus un élément de l’aménagement et de l’embellissement des villes : les fleurs aux balcons, la nature en ville, les espaces verts urbains, les concours des villes fleuries
– L’anthropologie politique : les représentations autour de la fleur sont multiples évoquant la paix, l’innocence (la fleur au fusil, jeune fille en fleur, etc.) alors que la nature n’est pas si bienveillante (fleurs vénéneuses), les politiques de l’environnement, etc.
– L’anthropologie de la nature et de l’environnement (la dichotomie entre présence/ absence de fleurs sur le terrain entraîne des enjeux territoriaux, sauvegarde de la biodiversité, politiques de conservation des fleurs dans les champs, les montagnes, les politiques agricoles….

            Les contributions attendues devront se situer dans une anthropologie contemporaine et peuvent concerner toutes les sociétés sans distinction. Des articles écrits « à quatre mains » mettant en dialogue les disciplines sont les bienvenus. Ils devront suivre ces axes de réflexion :

Idée 1 : Construction de l’objet dans l’interdisciplinarité, réflexivité sur le champ et les institutions

Cet axe concerne une réflexion méthodologique et épistémologique. Il donne la place à des dialogues entre l’anthropologie et les disciplines expertes en matière de « nature » afin de prendre à bras le corps la question de l’apport de l’anthropologie dans ce champ de recherche. La construction de l’identité ne se construit-elle pas dans ses relations à l’altérité ? Cette question concerne la complémentarité des disciplines (géographie, écologie, sciences de l’environnement, agronomes, etc.). Quels seraient les seuils de chaque discipline ou bien quel serait le langage commun et les spécificités ? Comment peut-on construire un objet autour de la « fleur » en anthropologie et que nous apprend-il sur les sociétés ? Pourquoi et quand les anthropologues prennent en compte de tels objets ? Quelle serait leur contribution, leur apport au carrefour de plusieurs disciplines ? Qu’apporteraient-ils de nouveau aux études déjà anciennes ?
Nous aimerions également des contributions interrogeant les institutions de recherche s’intéressant particulièrement à la nature et créées dans un contexte historique particulier. Quelle est leur histoire, leurs missions ? (INRA, IRD, Museum national d’Histoire naturelle, UNESCO, etc.)…

Idée 2 : L’objet « fleur » comme révélateur des enjeux sociaux, environnementaux, politiques

Cet axe se voudrait à la fois fondé sur des observations ethnographiques et dépassant le niveau simplement descriptif pour atteindre une dimension épistémologique. En quoi l’objet « fleur », dans une anthropologie contemporaine, en tant que micro-objet, peut constituer un révélateur des rapports sociaux et donc des liens interindividuels, sociaux, politiques ; en quoi permet-il d’analyser les productions symboliques, imaginaires, idéologiques de la réalité ?

Idée 3 : Implication de l’anthropologue dans la/les sociétés à travers les politiques territoriales 
L’étude de la fleur, ou plus largement des objets de la « nature », entraîne l’implication de l’anthropologie dans des enjeux liés aux politiques d’aménagement du territoire, des politiques environnementales, de conservation de la nature, de la biodiversité, de la patrimonialisation, etc. Quel est l’apport attendu de l’anthropologie ? En quoi la discipline, par ses outils méthodologiques et sa manière de construire ses objets, apporte-t-elle un éclairage, des connaissances que les autres disciplines ne peuvent prendre en charge ? Quel est le rôle de l’anthropologue dans l’aide aux politiques publiques ? Cet axe s’intéresse aux engagements et distanciations de l’anthropologue dans les politiques environnementales pour une réflexion sur l’implication politique de l’anthropologie.

Ce numéro est coordonné par :
Laurent Bazin : laurent.bazin_AT_univ-lille1.fr
Frédérique Louveau : louveau.frederique_AT_neuf.fr
(Protection contre les spams, remplacer _AT_ par @)

Calendrier :
La parution du numéro est prévue pour le 15 mai 2012.
Les résumés des propositions d’articles d’une longueur maximum de 5000 signes sont à envoyer avant le 15 juin 2011 aux deux coordinateurs.
Les articles complets, d’une longueur maximale de 40 000 signes doivent être adressés aux deux coordinateurs avant le 15 octobre 2011.
Les auteurs pourront consulter les instructions pour la mise en forme de leur texte et les modalités de fonctionnement éditorial de la revue sur les sites suivants :
https://www.afa.msh-paris.fr
http://www.jda.revues.org

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Journal des anthropologues
Anthropologie et formations : quelles implications ?

En 2007, le Journal des Anthropologues publiait un dossier thématique intitulé « Anthropologues à durée déterminée » constatant la mutation contextuelle de la pratique de l’anthropologie. Ce dossier posait la question de la fin d’une recherche anthropologique fondamentale, effectuée par des chercheurs, et le passage à une recherche anthropologique contractualisée faite par des précaires.
Depuis 2007, les transformations se sont accrues à tous les niveaux. Dans ce nouveau contexte dominé par l’université aux dépends des instituts de recherche publique, l’anthropologie, avec un faible nombre de cursus professionnels comparativement à d’autres disciplines comme la psychologie ou la sociologie, se trouve marginalisée.

La conjoncture est donc paradoxale. L’opposition recherche fondamentale/recherche appliquée est dissoute par les réformes. Cependant, cette dualité semble encore un référent dans l’imaginaire.
Ce numéro a pour objectif de s’interroger sur les spécificités des nouvelles formations de l’anthropologie en privilégiant trois axes :
– Examiner les usages de l’anthropologie dans les divers enseignements.
– Réfléchir sur les mutations de la connaissance anthropologique impliquée par les cursus professionnels.
– Analyser les nouvelles postures cognitives, éthiques, idéologiques, politiques et sociales des anthropologues.

Des contributions de tous types, fondées sur des enquêtes ethnologiques, des expériences professionnelles et personnelles – en France mais aussi dans d’autres  pays – ou encore des réflexions théoriques sont  bienvenues. Corollairement  ces perspectives comparatives se trouveront enrichies de la confrontation à d’autres disciplines.

Les propositions d’articles (résumés) sont à envoyer avant le 30 septembre 2010 et les articles complets avant le 30 décembre 2010.
Publication : second semestre 2011.

Coordination : Jacky BOUJU, Frédérique GUYADER, Monique SELIM
Contacts : 
Jacky Bouju : bouju_AT_mmsh.univ-aix.fr
Frédérique Guyader : guyader_frederique_AT_yahoo.fr
Monique Selim : monique.selim_AT_ird.fr
(Protection contre les spams, remplacer _AT_ par @)

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Journal des Anthropologues
Les rapports de sexes sont-ils solubles dans le genre ?

L’anthropologie a mené depuis  les années 1970,  une réflexion sur les formes de domination entre les sexes. Les chercheur.e.s ont commencé à penser la construction de la différence des sexes, les processus de hiérarchisation élaborés à partir de cette différence et à repenser les paradigmes de la connaissance fondés sur le biais du masculin.

 Mais une partie des connaissances sur les contraintes – politiques, sociales autant que biologiques – pesant sur les femmes, a été développée par d’autres disciplines. Sans vouloir à tout prix retrouver la spécificité de l’anthropologie dans ce domaine, cet appel à contribution souhaite recueillir des articles montrant comment les études de terrain ethnologiques posent actuellement la question des rapports de sexes.

Dans cet appel, nous souhaitons interroger, à partir du terrain, les notions de rapports de sexes et les rapports de genre. Cette notion, qui souligne l’importance d’une approche relationnelle entre le féminin et le masculin, n’est-elle pas devenue, par son usage institutionnel, euphémisante ? Est-elle suffisante pour éclairer les modes de catégorisation hiérarchisante des femmes et des hommes ? Reprendre la notion de sexe qui était à la base des réflexions anthropologiques permet-il d’opérer une redéfinition historicisée entre les sphères du féminin et du masculin qui ne relèvent pas seulement des champs de la reproduction ou de la parenté, mais aussi de l’économique et du social, indissociablement liés aux représentations symboliques participant de la hiérarchisation même ?

Trois axes de réflexion seront privilégiés.

– Comment les ethnologues prennent-ils en compte les rapports de sexes ? Sont-ils au centre ou en marge de leurs recherches ? La question de la légitimité heuristique de l’objet – rapports de sexes – pose celle du statut qui leur est accordé dans les analyses : celui de  l’universalité de leurs manifestations dans l’ensemble des sociétés contre celle d’une spécificité reconnue aux objets secondaires et latéraux, spécificité qui, paradoxalement, tendrait  à essentialiser les différences. En effet, si les rapports de sexes sont au centre des études anthropologiques, ils entrent dans la définition du social, du politique et du culturel que les sujets de ces études construisent. Marginalisées, leurs productions apparaissent comme des rémanences agissant de façon intemporelle.

– Quelle est la place donnée à une réflexion sur la production sexuée du savoir dans les études anthropologiques, notamment sur les biais qui président au recueil et à l’analyse des faits concernant les relations entre les sexes ? Comme Evans-Pritchard s’interrogeait sur la façon dont les descriptions de la femme dans les sociétés primitives en disaient plus sur le caractère victorien de la société d’appartenance de leur auteur, on s’interrogera sur la façon dont les études ethnologiques, dépassant la position du relativisme culturel, peuvent se départir d’un point de vue masculin dominant.

– Quel peut être l’apport de nouvelles approches et théories aux études anthropologiques sur les rapports de sexes ? D’un côté les « gay and lesbian studies » ainsi que les « queer studies » ont déconstruit les catégories de sexes en partant de la sexualité et des pratiques corporelles ; de l’autre, les « black studies » et les études post-coloniales ont mis la question du genre au centre des processus de racialisation, tout en prenant en compte les différences existant entre les femmes et les multiples formes de domination subies. Ces perspectives permettent-elles de dépasser l’opposition entre une vision binaire biologisante et une vision universaliste ?

Coordination : Annie Benveniste et Adelina Miranda

Calendrier : Les intentions d’article sont à envoyer pour la fin décembre 2009 et les articles complets (40 000 signes) avant le 30 juin 2010.
Publication : 1er semestre 2011

Contacts 
Annie Benveniste :  annie.benveniste_AT_orange.fr
Adelina Miranda : miranda.fiore_AT_wanadoo.fr
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Journal des Anthropologues
Handicaps
n° 122-123

En France, la loi de février 2005 intitulée « Pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » est originale en ce qu’elle procède de la volonté affirmée de « favoriser l’autonomie des personnes à travers des projets individuels de vie ». Pourtant, la situation de handicap continue de se poser comme « un défi majeur à une société évoluée » selon l’expression de Gilles Marchand. Elle reste une cause d’exclusion, en termes d’éducation, d’accès aux infrastructures, d’intégration professionnelle, mais aussi d’acceptation sociale. L’objectif pour les personnes handicapées demeure le même : participer pleinement à la vie de la cité.

Comme Claude Hamonet, nombreux sont ceux qui considèrent « la notion de handicap comme un concept en devenir » et reconnaissent le handicap comme « un écart à la norme, du fait de la moindre efficience de certaines fonctions, que la société a le devoir de compenser, par le jeu de politiques de solidarité, d’intégration et d’accessibilité ». Ces considérations sont l’expression d’un moment qui, inscrit dans une perspective historique, témoigne combien le phénomène de la déficience, sous une forme ou sous une autre, est constant dans les sociétés humaines et qu’il a donné lieu à des discours et des pratiques qui constituent un matériau de première main pour des recherches anthropologiques. Des représentations collectives anciennes de l’infirmité aux théories modernes du handicap en passant par les différents modèles de traitement, analyser quel cas une société fait de l’infirmité, quel sort elle lui réserve, renseigne avec une profondeur inégalée sur les constituants du lien et du tissu social.

Ce numéro du Journal des Anthropologues souhaite interroger les manières dont se construisent les revendications autour de l’intégration des personnes en situation de handicap. Par l’entreprise comparatiste, il s’agira également de mieux comprendre la transformation des représentations individuelles et collectives, à travers les discours, les images, les situations de handicap, la législation, les formes d’intervention, les dynamiques de stigmatisation-déstigmatisation. A l’aide de ces différents positionnements, on cherchera à identifier le statut réel caché des personnes en situation de handicap, notamment par la récolte sur le terrain de situations révélatrices de dysfonctionnements dont l’analyse conduira à proposer des solutions pratiques.

Coordination : Olivier Grim et Suzanne Chazan-Gillig

Les proposition d’articles (résumés) sont à envoyer avant le 30 septembre 2009 et les articles complets avant le 30 décembre 2009.
Publication : second semestre 2010.

Contacts :
Suzanne Chazan-Gillig : suzanne.chazan_AT_orange.fr
Olivier Grim : ogrim_AT_talktalk.fr
(Protection contre les spams, remplacer _AT_ par @)

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